Après la prépa PCSI-PC-PC*

Les témoignages

Comme beaucoup de personnes en prépa, j’ai décidé de faire ces études après le bac car je n’avais pas d’idée précise de ce que je voulais faire plus tard et j’aimais les sciences. Mais quelle prépa choisir ? Thuillier à Amiens ou une plus « prestigieuse » à Paris ou Lille ? Après avoir fait les portes ouvertes à Thuillier et à Faidherbe, mon choix était fait : je resterai à Amiens, car cette prépa, à taille humaine et moins stressante, me correspondait mieux.

UN CHOIX DE PROXIMITE

Cela m’a permis aussi de rester chez moi, dans un environnement où j’étais sûre de me sentir bien pour travailler. J’ai pu continuer à pratiquer du sport et de la musique (un peu, mais c’est important de garder du temps libre). Et pendant mes 3 années de prépa (PCSI, puis PC*, puis 5/2 en PC*), je n’ai jamais regretté ce choix.

A Thuillier, nous avons la chance d’être dans des classes à taille humaine que ce soit en première et (surtout) en deuxième année. Les professeurs sont investis et à l’écoute pendant les cours, TD, TP, khôlles et ils nous préparent très bien pour tous les types de concours, écrits comme oraux. En plus des admissions à CCP, plusieurs élèves toutes filières confondues sont tous les ans admis dans des écoles telles que les Ecoles Centrales ou les Mines. J’ai pu intégrer l’école que je voulais, et je pense que dans n’importe quelle prépa, quel que soit son classement, si on s’en donne les moyens par un travail efficace et approfondi, on peut atteindre ses objectifs.

SE PROJETER DANS LE METIER D’INGENIEUR(E)

J’ai apprécié les forums avec les anciens élèves qui viennent nous présenter leur école. J’ai également échangé avec des ingénieurs venus parler de leur profession et visité des d’entreprises, ce qui m’a permis de me faire une idée concrète du métier d’ingénieur.

Finalement, ce que je retiendrai le plus de mes 3 années de prépa, ce n’est pas le stress ou la pression mais les personnes que j’ai pu y rencontrer. Chaque année dans ma classe, il y avait une bonne ambiance de groupe : on travaillait ensemble mais on s’amusait aussi, ce qui nous a permis de bien vivre ces années de prépa.

Arrivée en septembre 2017 en PCSI 1 à Thuillier, je ne connaissais qu’un seul élève. Pourtant en moins d’une semaine, j’ai ressenti un esprit decohésion dans la classe et des liens d’amitié forts se sont tissés très rapidement. C’est un avantage certain car cela motive et encourage à donner le maximum tout au long de l’année, sans jamais se sentir isolée…

RIGUEUR ET METHODOLOGIE

Je pense qu’il est toutefois primordial d’avoir une organisation et des méthodes de travail personnelles et efficaces pour ne pas se reposer sur les autres et bien anticiper les DS, DM… J’ai l’habitude de faire des fiches récapitulatives juste après avoir fini un cours, et je pense que cela m’a beaucoup aidée à ne pas me perdre dans les polycopiés et à apprendre efficacement. J’ai réussi à développer des automatismes, à garder une rythme de travail régulier et optimisé. Par exemple, je faisais en sorte
d’être bien éveillée pendant les cours afin de pouvoir poser des questions rapidement et de rester bien concentrée. La semaine précédant les concours, ma journée type commençait à 8h et se terminait à 23h30 avec des pauses régulières toutes les 3h environ. Cette semaine a été intensive et fatigante, c’est pourquoi il est nécessaire selon moi de démarrer l’année très motivée pour être le mieux préparée au moment des révisions.

En prépa, j’ai la sensation d’avoir énormément gagné en autonomie, en confiance, en assurance et j’en passe… Tous les profs nous ont bien préparés et bien suivis pour les concours, ils ont toujours été disponibles et à l’écoute. Même si Thuillier n’est pas la prépa la mieux classée, je ne regrette absolument pas d’être venue à Amiens : je me suis rendue compte que le plus important, c’est vraiment la motivation.


UN DEPASSEMENT DE SOI


Dire que la prépa a été une pure partie de plaisir serait mentir. La prépa c’est fatigant, parfois frustrant et démoralisant. Cependant la prépa nous permet de découvrir nos limites (physiques comme intellectuelles) mais également de rencontrer des personnes avec qui l’on traverse des moments difficiles et avec qui l’on tisse des amitiés fortes.

L’environnement de la cité scolaire ainsi que le corps enseignant favorisent également la bonne entente et la confiance en soi. Grâce à mes années de prépa à Thuillier, j’intègre aujourd’hui une école qui me plaît énormément à Strasbourg. Si je devais revenir en arrière, je referais donc exactement la même chose.

Je suis arrivé en prépa un peu par hasard. Mes professeurs m’ont conseillé cette filière car elle me permettait d’accéder à un large panel de métiers (ce qui me convenait à l’époque où je ne savais pas quoi faire, si ce n’est de la physique et de la chimie). Je n’étais pas très bien renseigné avant ma rentrée en PCSI, ce qui m’a valu un temps d’adaptation plus long. Grâce à l’internat, j’ai pu vite prendre mes marques et commencer à instaurer ma routine (quelque chose d’essentiel, si on veut réussir). Il a été très bénéfique pour moi de suivre les cours de soutien en chimie en première année : c’est une chance, profitez-en !

Le changement d’emploi du temps du second semestre m’a également permis d’améliorer mes résultats, les Sciences Industrielles n’étant pas une matière que j’affectionne.

 

LE PASSAGE EN DEUXIEME ANNEE

Je ressentais beaucoup d’appréhension pour le passage en deuxième année. Mais comme nous échangeons beaucoup avec nos parrains
de deuxième année, ils ont pu me rassurer. De plus, en première année, j’ai eu la professeure de physique en khôlle et la professeure de
chimie en soutien. Même si je ne connaissais pas le professeur de maths en PC* (matière où j’ai le plus de difficultés), j’ai décidé de passer en PC* avec l’accord de mes professeurs et le mien (c’est à nous que revient la décision finale, on ne nous l’impose pas même si on a les capacités). Au final, que ce soit dans n’importe quelle matière, j’ai trouvé des professeurs à l’écoute de leurs élèves, rationnels quand on parle d’orientation et toujours optimistes. A Thuillier et notamment en PC*, il y a toute une équipe d’éducation prête à vous écouter et à vous amener là où vous le souhaitez.

L’ambiance est également la clé du succès. Le petit effectif, les sorties, repas de classe et barbecues ont permis de souder notre classe, ce qui est bien plus motivant que la compétition entre camarades.

Ce que j’ai appris et les avis de mes professeurs m’ont aidé à bien choisir l’école qui répond à toutes mes attentes.

Sans vouloir faire de publicité, vous êtes sûrs de quitter la prépa du lycée Thuillier avec des bons souvenirs et un bagage de connaissances solides (dès lors que vous êtes sérieux et motivé !).

J’étais une élève moyenne au lycée. Je suis entrée en prépa sans vraiment savoir dans quoi je me lançais mais avec comme objectif final d’intégrer une école de chimie.

Je suis arrivée en septembre 2018 en PCSI 2 en ne connaissant personne mais, très vite, une bonne ambiance s’est installée. En PCSI et en PC*, nous n’étions pas nombreux ce qui permet de créer de vrais liens. Le fait de partager les mêmes difficultés de travail augmente l’esprit de cohésion en classe et également en dehors des cours.

En début de deuxième année, le rythme s’est accéléré et j’ai eu des difficultés à suivre. J’ai persévéré et progressé grâce à l’équipe enseignante, compétente, disponible pour nous écouter et pour s’adapter à nos besoins.

DEVELOPPER SON AISANCE A L’ORAL

J’étais quelqu’un de très timide qui ne décrochait pas un mot à l’oral, en Terminale. Les colles m’ont appris à prendre la parole devant un public. Je vous recommande d’être volontaire pour aller au tableau et corriger des exercices : c’est une bonne préparation pour gagner en aisance pour les épreuves orales.

Le but premier de l’équipe enseignante est de nous accompagner dans la réussite de nos projets et de toujours nous pousser à nous dépasser. Chaque remarque sert à nous faire progresser. Même si parfois elles sont difficiles à entendre, elles sont bénéfiques pour notre réussite.

Durant ces 2 années, on apprend beaucoup de notions mais également sur nous-mêmes. De plus, les méthodes que l’on acquiert pour travailler ne nous serviront pas qu’en prépa mais au-delà.

Grâce à une telle formation, j’ai acquis de la rigueur et une certaine organisation. Je retiens du travail, des fous rires et une bonne ambiance au lycée Louis Thuillier.